Le Québec est l'invité d'honneur à la foire de Bruxelles, le plus gros événement du genre en Belgique. Ça commence aujourd'hui et on y trouve une quarantaine d'auteurs québécois mais aussi le travail de 9 auteurs de BD à qui on a demandé de "plancher" sur une œuvre d'un romancier.
Ainsi Samuel Cantin s'est attaqué au grand poète Gaston Miron.
Michel Hellman croque la première des Belles-sœurs de Michel Tremblay.
Siris dessine l'exil de Dany Laferrière, entre Montréal, Port-au-Prince et New York.
Iris s'approprie les personnages des Fous de Bassan d'Anne Hébert.
Rémy Simard illustre l'auteur Louis Hamelin enfant, durant la crise d'Octobre, dans une scène tirée de La constellation du lynx.
Cathon transpose en images la poésie de la slameuse innue Natasha Kanapé Fontaine (N'entre pas dans mon âme avec tes chaussures).
Enfin, Francis Desharnais s'est intéressé à Hubert Aquin,
Cyril Doisneau, à Alain Farah.
Et pour ma part, je recrée une scène de Bonheur d'occasion de Gabrielle Roy dans un Saint-Henri enneigé.
Ces BD ont été reproduites sur des panneaux et, sur des kiosques en forme de lettre du mot Q-U-É-B-E-C. Pour plus d'info, un petit papier sur le site de Radio-Canada.
jeudi 26 février 2015
vendredi 23 janvier 2015
La leçon de trombone
Qu'est-ce que le facteur vient de m'amener ce matin ? C'est chez Soulières Éditeur, un roman jeunesse qui raconte la triste histoire d'un ado et de son rapport amour/haine avec son instrument de musique qui, en plus de prendre toute la place dans l'autobus, ne rentre même pas dans le cadre de la mise en page de la couverture.
jeudi 15 janvier 2015
mercredi 7 janvier 2015
samedi 1 novembre 2014
Dans un blind pig, à Montréal en 1957
Montréal, la ville ouverte, ça voulait aussi dire ville qui ne fermait jamais. Les Blind Pig prenaient la relève après les heures de fermeture, avec la complicité du corps policier qui, de temps en temps, faisait une descente en prenant bien soin d'avertir les occupants. La cour leur ordonnait de mettre un cadenas sur la porte mais la mauvaise foi allait jusqu'à mettre un scellé sur une porte de débarras, sur une seule des portes d'entrée, ou même, comble de l'ironie, sur une fausse porte construite expressément pour pouvoir être condamnée.
Rose découvre le Night life de la métropole au bras de son guide, Art McPhee, un habitué, mais surtout, flamboyant trompettiste du Jazz Hot. Extrait de La femme aux cartes postales, avec Claude Paiement à la co-scénarisation. À paraître à la Pastèque.
vendredi 31 octobre 2014
BD pour "les Impatients"
J'ai aussi collaboré à l'album collectif «Un moment d'impatience», sur un scénario de Yves Pelletier.
Les ventes serviront à appuyer l'organisme «Les Impatients», qui se
consacre à la réinsertion sociale des personnes psychiatrisées.
Lancement à Montréal le 4 novembre, 17h30 au stade Uniprix et à Québec
le 8 novembre. C'est pour une bonne cause. (Hélas, je ne pourrez pas être au lancement, par contre!).
vendredi 17 octobre 2014
Quartiers disparus
Je viens de recevoir ma copie du superbe livre de photos sur les quartiers disparus, publication initiée à la suite de l'exposition du même nom au Centre d'histoire de Montréal.
Pour faire une histoire courte, à la fin des années 50, le plan Dozois prévoit que seront démolies des rues entières du centre-ville de Montréal. Ces rues seront effacées des cartes pour laisser la place à Montréal, la moderne, avec sa Cité des ondes (dont seule la tour de Radio-Canada sera construite), ses habitations Jeanne-Mance, ses autoroutes, ses gratte-ciels.
Or, pour opérer de façon méthodique, un photographe sera envoyé pour prendre des clichés de chaque maison à détruire laissant, par le fait même, une collection exhaustive de photos du Montréal disparu, avec ses ruelles, ses hangars, ses dépanneurs, et ses habitants, victimes silencieuses de la modernisation. Et sur chacune de ces photos, un homme, toujours le même, qui tient un numéro pour les besoins du registre de la ville et dont la présence fantomatique marquait la disparition d'un certain Montréal dont il ne reste aujourd'hui, ironiquement, plus que ces clichés où il apparait.
Je vous invite à vous le procurer, c'est une publication digne d'intérêt pour les amoureux d'histoire et de Montréal, aux Éditions Cardinal.
Je souligne ce chapitre de l'histoire de Montréal dans La femme aux cartes postales, le roman graphique sur lequel je travaille présentement.
Pour faire une histoire courte, à la fin des années 50, le plan Dozois prévoit que seront démolies des rues entières du centre-ville de Montréal. Ces rues seront effacées des cartes pour laisser la place à Montréal, la moderne, avec sa Cité des ondes (dont seule la tour de Radio-Canada sera construite), ses habitations Jeanne-Mance, ses autoroutes, ses gratte-ciels.
Or, pour opérer de façon méthodique, un photographe sera envoyé pour prendre des clichés de chaque maison à détruire laissant, par le fait même, une collection exhaustive de photos du Montréal disparu, avec ses ruelles, ses hangars, ses dépanneurs, et ses habitants, victimes silencieuses de la modernisation. Et sur chacune de ces photos, un homme, toujours le même, qui tient un numéro pour les besoins du registre de la ville et dont la présence fantomatique marquait la disparition d'un certain Montréal dont il ne reste aujourd'hui, ironiquement, plus que ces clichés où il apparait.
Je vous invite à vous le procurer, c'est une publication digne d'intérêt pour les amoureux d'histoire et de Montréal, aux Éditions Cardinal.
Je souligne ce chapitre de l'histoire de Montréal dans La femme aux cartes postales, le roman graphique sur lequel je travaille présentement.
Rose habite au 1568 rue St-Dominique, un peu au nord de Sainte Catherine.
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