"Batista, le dictateur, avait fui pendant la nuit pis la population avait décidé de régler ses comptes. Saccage, pillage, voitures incendiées. Des camions paquetés de soldats arrivaient en ville pour maintenir l’ordre pendant que les hommes de Castro patrouillaient les rues avec des mitrailleuses. Les ambassades étrangères étaient envahies par des membres du gouvernement qui demandaient l'asile politique. Pis à tous les coins de rue, des gars armés avec des carabines, des fusils automatiques, même des machettes. Milices ? Rebelles ? Ou juste des pilleurs ? Impossible de savoir!"
Tiré de La femme aux cartes postales, bientôt à La Pastèque.
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